Devenir journaliste automobile : un métier de "passion"
Lara est entrée à l’EFJ avec un projet professionnel bien précis : celui de devenir journaliste automobile. La voici plongée au cœur du plus prestigieux évènement du genre : les 24h du Mans.
Pouvez-vous nous présenter vos missions lors de ce stage de journalisme automobile ?
Je travaille au pôle éditorial chez L’Automobile Club de l’Ouest (ACO), organisateur de la célèbre course des 24 Heures du Mans. J’ai écrit des reportages, des portraits, et j’ai eu la responsabilité de gérer plusieurs projets en cours comme des tournages pour des chaînes françaises et étrangères. Je m’occupe également de la planification des articles à rédiger et publier sur le site de l’ACO, que ce soit l’actualité des courses dans le monde, des pilotes, ou du circuit.
Que préférez-vous dans le fait d'être journaliste sportif dans l'automobile ?
Devenir journaliste automobile, c’est d’abord de la passion. On ne retrouve pas au milieu de voitures, de collectionneurs ou de pilotes par curiosité. Pendant une course, il faut être actif et éveillé. La course dure 24 heures, c’est très long, il se passe plein de choses. Ce qui me plaît, c’est d’être entourée de passionnés.
Comment vous êtes-vous spécialisée dans le « journalisme automobile » durant vos études à l’EFJ ?
Depuis ma première année à l’EFJ, je me suis orientée vers la presse automobile. J’ai réalisé un stage chez les éditions LVA (Rétroviseur, AutoRétro et La Vie de l’Auto journal), puis aujourd’hui chez L’Automobile Club de l’Ouest, organisateur de la célèbre course des 24 Heures du Mans. Puis, avec mon projet de grande enquête en troisième année, j’ai vraiment pu m’épanouir. J’ai choisi de parler des femmes dans le monde la Formule 1, j’ai pu interviewer des grands noms du sports automobile. Un véritable enrichissement personnel mais surtout un plaisir de rencontrer ces personnes et de débattre sur le sujet encore tabou des femmes dans ce milieu masculin.
Pourquoi avoir choisi l’EFJ pour devenir journaliste automobile ?
Depuis le jour de mon concours, je souhaitais m’orienter vers une presse spécialisée dans le monde l’automobile. Et l’école a accepté mon profil atypique. La possibilité de combiner le journalisme traditionnel avec les technologies et les outils actuels (MoJo, réseaux sociaux, web…) a accentué ce choix d’école. Apprendre à créer un reportage de A à Z avec un téléphone, comprendre comment peut se développer le journalisme de demain, et partager ce travail en si peu de temps, je trouve cela génial. L’autre point déterminant : les stages tout au long du cursus. C’est un très bon moyen de s’insérer dans ce milieu professionnel et créer son réseau.
Pouvez-vous nous raconter votre plus grande fierté de stage ?
Je vous redirai cela le 17 juin à 15h, à la fin de la course des 24 Heures du Mans ! Ce sera un week-end très intense. Que ce soit au « pôle éditorial » ou dans un autre, je pense que l’on passera par toutes les émotions lorsque le drapeau à damier sera sorti ! D’ici là, nous allons avoir un bon entrainement le week-end du 20 avril avec les 24 Heures Motos…
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