Le nouveau journalisme
Lorsque l'École française de journalisme (EFJ) a été créée en 2004, l'iPhone n'existait pas et Facebook, YouTube ou BFMTV en étaient encore à leurs balbutiements. C'était hier et, pourtant, en l’espace de vingt ans, le monde des médias a connu un bouleversement sans précédent.
Désormais, l'information est diffusée 24/7. Le public s'informe en majorité via les réseaux sociaux et sur son téléphone. De nouveaux usages qui ont imposé un rythme plus rapide et exigeant aux journalistes, tout en transformant profondément les pratiques du métier.
Dans tous les médias, on attend aujourd'hui des jeunes journalistes qu'ils associent une bonne connaissance des fondamentaux à une bonne maîtrise des nouveaux outils : réseaux sociaux, vidéo, moteurs de recherche et, bien sûr, intelligence artificielle.
L'IA va révolutionner le rôle du journaliste, le soulageant des tâches les plus ingrates pour laisser plus de temps à l'investigation. Il faut désormais produire une information de qualité pour une audience surinformée, mais aussi déjouer les pièges des fake news, ces fausses nouvelles et images qui se diffusent à une vitesse vertigineuse. Un défi de taille pour la nouvelle génération de journalistes !
À l'EFJ, la plus numérique des écoles de journalisme, nous proposons d'abord à nos étudiants une formation solide sur ses fondamentaux : curiosité, désir de connaître et faire connaître, de comprendre et faire comprendre, indépendance, liberté d'esprit, déontologie, rigueur dans la collecte, la vérification, la hiérarchisation et la diffusion de l'information.
Mais pas seulement ! C'est ce qui fait toute notre différence. Depuis sa création, l'EFJ, indépendante et agile, a toujours été aux avant-postes des dernières innovations du métier, en proposant des enseignements en pointe sur les nouveaux outils.
C’est cela le nouveau journalisme que nous revendiquons : apparier tradition et modernité. Aussi nos étudiants pourront-ils exercer ce métier si indispensable à la démocratie. Car le journalisme est plus que jamais un contre-pouvoir !
La direction de l'EFJ